conséquences lois de nuremberg
30.12.2020, , 0
Auteurs de l'article « Lois de Nuremberg » : Loi de protection du sang et de l'honneur allemands, Un jalon de la politique antisémite du Troisième Reich, « Allemands ! A partir de 1935, les persécutions s'amplifièrent contre les Juifs, notamment la "nuit de cristal", du 9 au 10 novembre 1938, orchestré par les nazis, qui aboutit à le destruction de magasins juifs (d'où son nom), aux meurtres et à l'enfermement de Juifs dans des camps de concentration. Le but est de pousser les juifs à quitter l'Allemagne. La réussite tenait à l'effet de surprise, « une profession de foi pour les forces et les vertus de l'esprit germanique nordique », « tout gouvernement, et surtout le peuple lui-même, a le devoir de veiller à ce que cette pureté raciale ne puisse plus jamais s'étioler ou être corrompue, « qui accompagne son jugement d'une longue diatribe contre le nazisme et ses méfaits », « Hitler en fut tellement enragé qu'il décida sur-le-champ que le moment était venu de transformer la svastika en symbole officiel de l'Allemagne, « un citoyen du Reich est uniquement une personne de sang allemand ou apparenté et qui, à travers son comportement, montre qu'elle est à la fois désireuse et capable de servir loyalement le peuple allemand et le Reich », « Tous les autres, les Juifs surtout mais aussi tout opposant potentiel au régime et même ceux qui s'en distanciaient tacitement par leur manque d'enthousiasme pour sa politique, étaient relégués au rang de « ressortissants de l'État ». Lösener estime impossible de mettre en œuvre l'assimilation totale des demi-Juifs aux Juifs intégraux, à la fois pour des raisons racistes[b], mais aussi par crainte que la population allemande ne se rallie pas à une discrimination aussi radicale[34]. La loi maîtresse de cette législation était que les Juifs devaient être séparés « biologiquement » du peuple allemand. Le Code de Nuremberg - 1947 Le Code de Nuremberg identifie le consentement éclairé comme préalable absolu à la conduite de recherche mettant en jeu des sujets humains. En revanche, si le grand-père demi-aryen avait été chrétien par la naissance, il n'aurait pas été juif intégral et ne serait donc pas entré en ligne de compte dans ce calcul ; son petit-fils aurait été Mischling au premier degré[41]. Les lois de Nuremberg sont trois textes adoptés par le Reichstag à l'initiative d'Adolf Hitler, lors d'une session du parlement tenue à Nuremberg à l'occasion du septième congrès annuel du Parti nazi, le 15 septembre 1935 : . Les saccages et passages à tabac sont accompagnés de diverses initiatives d'autorités locales, visant entre autres à interdire aux Juifs l'accès aux stations thermales, aux cinémas, aux bibliothèques ou aux tramways[11] ; ce déchaînement incontrôlé nuit à l'image de l'Allemagne à l'étranger, quelques mois avant les Jeux olympiques de Berlin et encourage le boycott des produits allemands, notamment aux États-Unis[10]. L'interdiction du mariage et des relations extraconjugales entre Juifs et citoyens de sang allemand ou apparentés concrétise juridiquement la volonté exprimée par les nazis, en 1930, de faire de la « trahison de la race » (Rassenverrat) un délit passible d'emprisonnement, voire de la peine de mort, volonté reprise, notamment par Roland Freisler, sous-secrétaire d'État à la Justice de Prusse, dans un mémorandum de septembre 1933. « Tous les autres, les Juifs surtout mais aussi tout opposant potentiel au régime et même ceux qui s'en distanciaient tacitement par leur manque d'enthousiasme pour sa politique, étaient relégués au rang de « ressortissants de l'État ». Un mariage mixte contracté après la promulgation de la loi est considéré comme nul. Ces lois interdisaient aussi toutes relations sexuelles entre Juifs et Aryens et l’embauche de personnel allemand de sexe féminin de moins de 45 ans par des Juifs. Le Palais de Justice de Nuremberg était suffisamment vaste pour accueillir ce genre de procès… ». Ce troisième texte « était sans doute le plus important, car ce fut grâce à lui que les nazis purent s'immiscer dans la vie privée des citoyens allemands[31] ». Mais le mouvement n'est pas assez rapide pou… - loi sur le drapeau du Reich : La première loi, Reichsflaggengesetz ou « loi sur le drapeau du Reich », fait de la croix gammée l'unique emblème de la nation. Les nazis rajoutèrent des suppléments à ces lois, ceux-ci obligeaient les Juifs à porter des noms clairement sémites, pour éviter qu’ils ne se fassent passer pour des Aryens. Dans un discours dont l'antisémitisme est aussi violent que celui de Julius Streicher ou Joseph Goebbels[24], Goering affirme notamment que « la croix gammée est un symbole du combat pour la singularité de notre race [et qu'] elle nous a toujours servi en tant que signe de ralliement dans la lutte contre les Juifs en tant que destructeurs de race[24] ». Ce procès a été suivi de nombreux procès annexes. « “Code de Nuremberg” : traductions et adaptations en français », ... et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l’expérience. Un grand-parent est considéré comme un Juif intégral s'il appartient à la communauté religieuse juive. Nommé « Congrès de la liberté », celui organisé en 1935 a pour objectifs de redéfinir le cadre de la citoyenneté et d’organiser la « protection du sang et de l’honneur allemands ». Traductions en contexte de "lois de Nuremberg" en français-anglais avec Reverso Context : Les enfants désignés par les lois de Nuremberg sont exclus. L'article 6 détermine les modalités d'exécution du dispositif, qui peuvent être prises par le ministre de l'Intérieur, en accord avec l'adjoint du Führer (Rudolf Hess) et le ministre de la Justice. Ce site utilise des cookies à des fins de personnalisation de la navigation et de mesure d'audience. En 1938, de nouvelles mesures anti-juives complètent les lois de … En son article 4, elle prévoit également le renvoi de fonctionnaires en raison de leurs opinions politiques. Chargés de leur rédaction, Wilhelm Stuckart et Bernhard Lösener doivent tenir compte de la position des experts raciaux du parti nazi, Gerhard Wagner, Walter Gross et Kurt Blome, qui, à l'initiative de ce dernier, proposent de « reconnaître comme Allemands tous les « quart-Juifs » et de considérer tous les Juifs « à demi et aux trois-quarts » comme Juifs intégraux »[33]. Le devoir d… En République démocratique allemande, la Constitution du 7 octobre 1949 abroge, via son article 144[51], les dispositions qui lui sont contraires et a une portée semblable à celle de l'article 123, §1 de la loi fondamentale, qui s'applique à l'Allemagne réunifiée depuis le 3 octobre 1990. Paradoxalement, en définissant le statut légal des Juifs en Allemagne, elles contribuent à donner à certains d'entre eux un sentiment de sécurité[25]. Tableau de 1935 reprenant les définitions raciales découlant des lois de Nuremberg. Si les tribunaux ne peuvent pas poursuivre une femme allemande pour Rassenschande (« honte raciale », soit crime de race), ils s'efforcent dès qu'ils le peuvent de la condamner pour parjure. Cette période marque également le début de la saisie des biens des familles juives et les premières déportations. En son article 3 1°, connu sous le nom d'Arierparagraph, cette loi dispose que les fonctionnaires d'origine non aryenne doivent être révoqués[a] ; le décret d'application du 11 avril 1933 précise qu'une personne est considérée comme non aryenne si elle descend de non-aryens, particulièrement de parents ou de grands-parents juifs[5]. Ils ne peuvent arborer le drapeau du Reich, mais sont autorisés à arborer les couleurs juives, ce droit étant garanti par l'État (article 4). 1 citation < Page 1/1. En réalité, elle était de beaucoup plus grande portée, car la définition de la victime constituait une condition préliminaire, indispensable à l'action ultérieure, « Le droit en vigueur antérieurement à la première réunion du Bundestag demeure en vigueur dans la mesure où il n'est pas contraire à la loi fondamentale ». Un grand-parent est considéré comme un Juif intégral s'il appartient à la communauté religieuse juive. Prenant la parole devant les membres du Reichstag vers 20 h, Adolf Hitler prononce un discours étonnamment bref[21], dont le sujet principal est le rôle qu'il attribue aux Juifs dans les tensions internationales et sur les provocations qu'il leur impute, provocations qui, selon lui, génèrent des plaintes de plus en plus nombreuses[23]. Un mariage mixte contracté après la promulgation de la loi est considéré comme nul. C'était absurde, mais cela ne fait que mettre en évidence l'absurdité de tout l'exercice. Mi-juillet, c'est à Berlin, sur le Kurfürstendamm, que se produit une nouvelle explosion de brutalité. Après l'adoption des lois, les textes juridiques antisémites se raréfient afin de ne pas mettre en cause l'image de l'Allemagne dans la perspective des Jeux olympiques de Berlin ; cette pause législative et réglementaire ne freine en aucun cas les actions antisémites, notamment via l'aryanisation économique accélérée, les pillages et les actions individuelles violentes ou la poursuite de l'objectif d'une émigration totale des juifs allemands ou résidant sur le territoire du Reich[47]. L'article 5 de la loi établit les peines frappant la violation des dispositions des articles 1 à 4. ». La loi sur la citoyenneté du Reich, mise en œuvre par un décret du 14 novembre 1935, et la loi sur la protection du sang et de l'honneur allemand participent de manière essentielle à la transposition de l'antisémitisme nazi dans l'appareil législatif du Troisième Reich. C'est dans ce contexte qu'il présente les lois soumises au parlement comme un moyen d'établir des relations acceptables entre Allemands et Juifs : « Pour empêcher ce comportement d'entraîner de la part de la population indignée une énergique action défensive, dont on ne peut prévoir l'étendue, la seule solution est de trouver une réponse législative au problème. À Munich, les troubles antisémites connaissent un regain de vigueur à partir du mois de mars, avec la participation de membres des Jeunesses hitlériennes ; le 25 mai, ils prennent la forme d'un pogrom, dont l'ampleur nécessite l'intervention de la police, qui arrête, parmi les émeutiers, des membres de la SS en civil[10]. Pour Ian Kershaw, « quoique quasiment vide de contenu, la loi définissait le cadre de la masse de décrets annexes qui, dans les années suivantes, allaient repousser les Juifs aux marges de la société, prisonniers au sein de leur propre pays[21] ». Les deux parties sont donc coupabl… La loi de protection du sang et de l'honneur allemand et la loi sur la citoyenneté du Reich font l'objet de deux premiers décrets d'application spécifiques datés du 14 novembre 1935. », « constituent les seules orientations que le nazisme ait jamais indiquées à la bureaucratie, « au milieu de l'agitation générale, au son des fanfares et sur fond du pas cadencé des foules », « Si la législation antijuive leur avait été soumise plusieurs semaines avant le congrès, les objections techniques des bureaucrates auraient risqué de freiner la procédure. Ces mesures ont pour but de pousser les Juifs à émigrer. La présence dans l'ascendance d'un seul parent ou grand-parent juif suffit à établir le caractère non aryen de la personne considérée, le père ou la mère, la grand-mère ou le grand-père étant présumés juifs du fait de leur appartenance à la religion judaïque[4]. N'achetez pas chez les Juifs ! Devenir contributeur sur Seconde Guerre. Logé au cœur de l'idéologie nazie depuis le début, il contamina des secteurs de plus en plus étendus de la société allemande et s'y introduisit de plus en plus loin[31]. Le 1er décret d'application de la loi sur la citoyenneté du Reich[35] établit une classification raciale complexe, qui divise les non-aryens en deux catégories, les Juifs et métissés de Juif (Mischling). Le mari - Mischling au premier degré - est donc considéré comme juif puisqu'il a épousé une femme considérée comme juive. », « Les généalogistes devinrent brusquement les experts les plus recherchés du pays et beaucoup d'Allemands se mirent à éplucher fébrilement les registres paroissiaux et autres archives officielles afin d'accumuler des preuves écrites de leur pureté raciale pour les annexer à leur certificat d'ascendance (Ahnennachweis) [...] devenu un sésame indispensable pour quiconque souhaitait faire carrière dans l'administration, et même ailleurs[42]. Nuremberg et les lois NAZI Antisémites et Juifs au rendez-vous 7e rassemblement du NDSPA à Nuremberg, 1935 Le 15 septembre 1935 l’Allemagne Nazi appliquait les 3 lois de Nuremberg qui marqua le début d’une grande étape dans la persécution des nazis. ». Défendez-vous ! Depuis l'arrivée des nazis au pouvoir, en 1933, les Juifs font l'objet d'une politique antisémite. Je suis contre les tribunaux du goût, lance-t-il. Hitler cède ensuite la parole à Hermann Goering pour justifier le détail des lois. Car le but de la loi ainsi que du droit, est de créer une société où tous les hommes vivent ensemble dans le respect des libertés de chacun. En mars 1936, le Mitteilungsblatt des Reichsverbandes der nichtarischen Christen (Bulletin d'information de l'Association du Reich des chrétiens non aryens) présente une série de cas théoriques sous la forme de questions-réponses : « — Question : que peut-on dire du mariage d'un demi-aryen avec une jeune fille ayant un parent aryen, mais dont la mère aryenne s'est convertie au judaïsme de sorte que la fille a reçu une éducation juive ? ». Cependant, si cet espoir devait être déçu et si l'agitation juive intérieure et internationale devait continuer, il serait alors nécessaire de reconsidérer la situation. La volonté du parti nazi de mettre en œuvre une politique antisémite radicale est largement antérieure à la prise du pouvoir de janvier 1933 et fait partie des fondamentaux idéologiques du nazisme. En Allemagne de l'Ouest, l'article 123, §1, de la loi fondamentale du 23 mai 1949, placé sous le titre des dispositions transitoires et finales, énonce que « Le droit en vigueur antérieurement à la première réunion du Bundestag demeure en vigueur dans la mesure où il n'est pas contraire à la loi fondamentale »[50]. Ces lois raciales entendent distinguer le citoyen allemand comme celui « de sang allemand ou de sang apparenté, et qui fait preuve de fidélité auprès du peuple allemand ». L’article 2 établit comme emblème sur le drapeau la Swastika. La loi sur la citoyenneté du Reich permet au ministre de l'Intérieur Wilhelm Frick de renvoyer en moins de quinze jours les fonctionnaires d'ascendance juive restés en place grâce aux clauses d'exemption de la loi du 7 avril 1933 sur la restauration de la fonction publique[43]. Des lois furent également votées pour interdire aux Juifs la pratique de diverses professions telles que la médecine, les métiers de la presse, du théâtre, de la radio et du cinéma. Est également réputé Juif le ressortissant métissé de Juif qui descend de deux grands-parents juifs intégraux et, a) appartient à la communauté religieuse juive à la date de la proclamation de la loi, ou rejoint cette communauté par la suite, b) est marié à une personne juive à la date de la proclamation de la loi, ou conclut un tel mariage ultérieurement, c) est le fruit d'un mariage avec un Juif, tel que défini au §.5.1, si ce mariage a été conclu après l'entrée en vigueur de la loi sur la protection du sang et de l'honneur allemands du 15 septembre 1935, d) est le fruit de relations extraconjugales avec un Juif, tel que défini au §.5.1, et est né après le 1er juillet 1936. » Cet affront au drapeau nazi est mentionné par Hitler lors de son discours de présentation devant le Reichstag[21]. Quelles sont les conséquences des Lois de Nuremberg ? Le 11 juillet, des membres de la SA attaquent le marché aux bestiaux de Fulda, la plupart des marchands de bétail étant juifs, et rossent indifféremment vendeurs et clients[10].
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