liberté et responsabilités philosophie
30.12.2020, , 0
Est libre celui qui est mû par une nécessité interne, conforme à sa nature. ". [32] Ce qui suit s’appuie sur l’intervention du philosophe Pierre Zaoui, Les chemins de la philosophie (France Culture), « Spinoza et la libre nécessité ». Rodrigue MAKAYA, Liberté et universalité dans la philosophie de Kant, Université Paul-Valery Montpellier 3, mention T.H. Une relation de condition à conséquence entre liberté et responsabilité mais aussi une tension permanente qui les oppose, ►Commençons par noter qu’être responsable c’est d’abord et avant tout répondre à la question : suis-je ou non l’auteur de mes actes ?Sartre : « Nous prenons le mot de « responsabilité » en son sens banal de « conscience d’être l’auteur incontestable d’un événement ou d’un objet ; Cette responsabilité est simple revendication logique des conséquences de notre liberté ». Voilà donc exposée la problématique générale de notre question…, Un système de responsabilité en faveur de l’individu maître de ses choix… Responsabilité et autonomie, La question qui se pose aussitôt est la suivante : un tel déterminisme est-il compatible avec l’existence d’une responsabilité autonome, au sens où nous l’avons définie ? Je considère que la liberté et la responsabilité sont les fondements d’une société pacifique et prospère. Car une telle « génération spontanée » de l’action ne peut tenir lieu d’explication. Voici une fiche qui récapitule tout ce que vous devez savoir sur cette notion pour réussir l’épreuve haut la main. Responsabilité pénale : je suis puni pour un délit ou un crime commis, Responsabilité politique (constitutionnelle) : les Ministres sont responsables face au Parlement, Il y a un sens beaucoup plus étendu que l’usage juridique classique : nous sommes globalement responsables de nos actes et de leurs conséquences, mais aussi et surtout responsables des autres quand ils sont à notre charge ou à notre soin. Quel est au juste la portée de mon pouvoir personnel sur cet environnement ? Soi-même bien sûr. Sommes-nous condamnés à faire comme les autres, Enjeu(x) philosophique(s) de l’inter-culturalité, La femme est-elle un homme comme les autres. Qu’est-ce qui n’en dépend pas ? Ce sont les deux notions les plus importantes de ma philosophie politique. Après "le poison de la défiance", "la nature du poison". Alors que l’éthique traditionnelle se concentre sur la qualité morale de l’acte momentané lui-même, dans lequel on doit respecter le droit du prochain qui partage notre vie, Hans Jonas s’intéresse aux actes (qui ne sont plus ceux d’un sujet individuel mais dont la dimension est collective) qui ont une portée causale incomparable en direction de l’avenir, cette portée étant selon lui irréversible. L’absence d’autres options possibles (1) est ainsi sans rapport avec ce type de contrôle (2), et donc sans rapport non plus avec ce qui fonde ou pas notre responsabilité morale. A l’inverse cette position est jugée inconsistante par leurs adversaires (« incompatibilistes ») : à partir du moment où on admet que nos actions sont déterminées ainsi, il faut admettre que nos décision et nos actes sont causalement déterminés comme n’importe quel élément de la nature, et qu’ils sont par principe (si l’on connaît l’ensemble des conditions antécédentes et si l’on dispose des lois adéquates) prédictibles. Nouvelles donnes de la responsabilité dans le monde contemporain. Dépasser l’opposition spéculative du déterminisme et de la liberté ? L'existentialisme de Jean-Paul Sartre est probablement la philosophie qui défend la conception de la responsabilité la plus radicale. De même il est indéniable que nous voulons souvent ce que nous faisons, d’autant plus lorsque l’action est rationnelle, précédée éventuellement de délibération, de choix, de décision. [33] Le rapprochement avec la psychanalyse est ici évident. Avec Spinoza, « la liberté est une perfection ». Il s'agit alors de la liberté de faire, et l'homme libre s'oppose au prisonnier ou à l'esclave. 1 Introduction; 2 Cours sur la liberté. En ce sens, le déterminisme paraît compatible avec la responsabilité de l’agent. ", Rencontre avec Michel Maffesoli interrogé par Daniel Mercier et Patrice Padilla, séminaire Marcel Gauchet "crise de la démocratie et radicalisation de la Modernité", L'impuissance démocratique pourquoi ? Une première conception de la responsabilité se justifie par l’utilité de la sanction (c’est la théorie dite « préventive »), alors que sa concurrente défend l’existence autonome du concept de responsabilité[16] (théorie dite « rétributive »). Texte de Kant. Il fait ici en particulier référence aux possibilités génétiques de transformation de la nature de l’homme. Elles sont la base sur laquelle repose la civilisation. En ce sens, le numérique et les réseaux sociaux en particulier détruisent le nom en favorisant l’expression anonyme ; or le nom est « inséparable de la confiance, la promesse et la responsabilité[5] ». Dans le cas d’imprudence en particulier, l’usage d’une telle norme de « l’homme avisé et prudent » suit une logique préventive comme principe régulateur du comportement. La liberté aux dépens de l’esprit de responsabilité ? Autrement dit, en faveur d’un individu « autonome ». C’est logiquement une première question que nous devons alors nous poser en nous inspirant des stoïciens : qu’est-ce qui dépend de nous ? Antigone peut être condamnée sur ordre de Créon, elle se sent responsable devant d’autres lois que celles du Roi. Mais on en est venu à se demander si la volonté elle-même est libre. Voilà un aspect dont il faut absolument tenir compte quand on parle d’intervention de l’État. Celle qui est soudée à l’idée d’auteur de ses actes ? « Entre la vison courte d’une responsabilité aux effets prévisibles et maîtrisables, et la vision longue d’une responsabilité illimitée… entre la fuite devant la responsabilité des conséquences et l’inflation d’une responsabilité illimitée, il faut trouver la juste mesure. (1) Sens 1. : être responsable d [un acte : le fait qu [on puisse nous l [attribuer (et donc éventuellement en répondre devant X) • 1ère condit° nécess. L’Ethique montre un chemin qui nous indique des formes de libération au sein d’une servitude native. Quel est au juste la portée de mon pouvoir personnel sur cet environnement ? La grande difficulté à laquelle nous sommes confrontés est celle d’une « vie girouette » tant qu’elle n’est pas libérée par la connaissance : beaucoup de joies passives ne sont pas durables et se retournent contre elles-mêmes, car elles sont relatives à de faux objets qui finissent par me détruire au lieu d’augmenter ma puissance d’agir (exemple de l’alcool). Mais revenons à l’hypothèse du déterminisme causal : tout le monde aujourd’hui s’accorde à reconnaître que nos actions sont déterminées en un certain sens. Même dans le cas d’une responsabilité purement morale, celui qui est responsable devant lui-même répond au juge qu’il se donne, exprimant ainsi une scission ou un dédoublement à l’intérieur de lui-même. De fait, en France, le blasphème constitue un droit, et cela est certainement une bonne chose car nul ne doit se sentir contraint par le dogme des autres. Émancipation politique et idéologie en Amérique latine , Université Paul-Valery Montpellier 3, mention T.H. Le sentiment commun de liberté au sens où l’entend la philosophie de la conscience ne fait pas débat, il est de l’ordre de l’évidence, et nous devons en ce sens postuler la liberté. L’absence d’autres options possibles (1) est ainsi sans rapport avec ce type de contrôle (2), et donc sans rapport non plus avec ce qui fonde ou pas notre responsabilité morale. Il n’est pas possible de se dérober à cette responsabilité, car nous ne pouvons pas ignorer autrui ou le ramener au même. Avec Lévinas, le mouvement de moi à autrui, qui caractérisait jusque-là toute la philosophie du sujet, s’inverse en un mouvement qui part désormais de la prééminence d’autrui pour aller vers moi. Mais sur le plan de l’être (ontologie), il en va autrement si l’on est spinoziste : le sentiment de liberté renvoie alors à un état d’ignorance…. Il honore ou méprise autrui à l’aune de ce qu’il est. Liberté et moralité A) La liberté est une exigence de la morale. « Bi-bliothèque de La Pléiade », Gallimard, 1954, pp. Car si « l’homme fait le mal par nécessité de nature »[10], comment lui attribuer une quelconque responsabilité ? Nous avons vu que pour la philosophie de la conscience une telle compatibilité semble impossible… Une observation doit ici retenir notre attention : l’expérience subjective de la liberté n’est pas une illusion en tant qu’elle existe. La notion de liberté émergera rapidement au fur et à mesureque nous nous intéresserons à la justification ou au fondement de l’idée de responsabilité… La question qui se posera alors : l’idée d’une responsabilité qui appellerait comme son double l’idée de liberté est-elle nécessairement vraie ? Pour conclure, nous nous appuierons sur le propos du philosophe Pierre Zaoui[27] : il est temps en effet de distinguer les deux registres philosophiques où s’applique le concept de vérité : sur le plan pragmatique, qui peut sérieusement contester l’existence de la liberté (au sens du libre arbitre) ? Opposé à une telle conception qui entend absorber la notion de responsabilité dans les raisons justificatives de la sanction, la théorie rétributive défend l’existence autonome du concept de responsabilité : « On n’est pas responsable d’un acte illicite parce qu’on est le sujet approprié d’une sanction, mais on est le sujet approprié d’une sanction parce qu’on est responsable de l’acte illicite[18] ». "Cherche identité française désespérément...". Mais nous sommes toujours les auteurs de notre vie au sens où tout ce que nous vivons et ce que nous sommes nous appartient en propre[41], le cas-limite d’une telle affirmation étant celui d’une personne identifiée comme « aliénée », c’est-à-dire une personne dont cette disposition à considérer comme « sien » ce qui lui arrive s’en trouve durablement altérée. Mais pour une telle pensée, la responsabilité est davantage une affaire de libération ou d’accomplissement personnels qu’un « statut » (juridique ou ontologique) qui me serait indéfectiblement attaché. En ce sens, le déterminisme causal est rigoureusement contradictoire avec un libre arbitre qui suppose l’existence de ces différentes options possibles.Mais un autre type de contrôle de l’agent consiste non pas dans l’existence de ces options, mais dans le fait d’exercer un contrôle sur sa conduite, c’est-à-dire le fait que sa conduite provient authentiquement de lui-même (2). L’autonomie est peut-être alors la valeur centrale du point de vue de la responsabilité, qui ne peut se confondre avec le libre arbitre…, Il est temps d’interroger cette opposition traditionnelle entre déterminisme et liberté, . [26] Ce qui signifie strictement que le déterminisme causal est faux, [27] Les chemins de la philosophie, « Spinoza et la libre nécessité », [28]Page 2 du présent texte : « …entre la fuite devant la responsabilité des conséquences et l’inflation d’une responsabilité illimitée, il faut trouver la juste mesure. Elles sont les conditions nécessaires à l’ordre social et aux progrès. liberté et responsabilité. La liberté : un postulat pratique qui permet de mettre en place l’idée morale. Comment et dans quelle proportion mobiliser mon temps et mon énergie, comment « m’investir », en fonction de la réalité de ce pouvoir ? Le mal ainsi causé par le système de sanctions doit être proportionné au mal qu’il est censé empêcher (préventivement)[17]. La liberté a d'abord été conçue dans le domaine de l'action et de la politique. En conclusion de cette présentation du concept de responsabilité, on peut constater à la fois le caractère inséparable de la responsabilité et de la liberté, mais aussi une tension constante qui semble les opposer : la responsabilité est bien « soudée » à la liberté, mais en même temps elle est synonyme de confrontation à une altérité, sous forme d’obligation devant un Tiers, qui vient contrarier ou bousculer une liberté qui ne peut se soutenir qu’à condition d’assumer les charges que la responsabilité lui impose. André Gide montre parfaitement qu’il n’y a pas d’acte gratuit et qu’il manifeste seulement la volonté de prouver sa liberté, le motif ici étant l’absence de motif. Dans notre monde moderne et sécularisé, il ne peut qu’en être autrement : même si l’acquiescement au réel garde toute sa valeur, nous ne pouvons plus donner au conseil d’Epictète le même sens (les choses extérieures d’un côté, les représentations intérieures de l’autre). Concevez maintenant, si vous le voulez bien, que la pierre, tandis qu’elle continue de se mouvoir, sache, et pense qu’elle fait tout l’effort possible pour continuer de se mouvoir. Peut-on à l’inverse penser qu’il y a un déterminisme causal tout en préservant cette idée d’un contrôle de l’agent ? Pierre Zaoui nous indique alors, à ce point de l’argumentation, que Spinoza peut ouvrir d’autres voies que celle qu’il a explorée lui-même : nous concentrer sur les moyens qui vont nous permettre d’augmenter notre force d’exister, c’est peut-être aussi choisir « d’être fidèle à son désir »[37], en écartant certes les objets qui nous détruisent. Être libre de satisfaire tous nos désirs, c’est la manière la plus simple et la plus courante de concevoir le bonheur. Une telle dimension du contrôle (2) qui n’implique pas l’existence d’autres options possibles (1) est compatible avec le déterminisme causal : le fait de ne disposer d’aucunes autres options possibles ne joue aucun rôle dans mes délibérations et mes actions, ce que John Martin Fischer nomme « le contrôle de direction ». Table des Matières. Comment l’aléatoire peut être compatible avec la puissance d’une volonté libre ? Liberté : pouvoir d’agir ou de ne pas agir ; être en mesure de diriger sa vie ; de ne pas être asservi à une supériorité ; ne pas avoir besoin de recourir aux êtres et aux choses qui nous entourent mais le faire seulement dans le cadre de notre volonté. Que la liberté soit ainsi au commencement et au terme de toute philosophie témoigne d’ailleurs de son inscription au cœur des préoccupations essentielles de l’humanité. Il y a donc une dialectique indépassable entre une responsabilité devant soi-même qui renvoie toujours à une altérité (à quelque chose d’autre que soi), quel que soit le nom qu’on lui donne (le Surmoi, la Loi, la voix de la conscience, Autrui…ect.). COURS DE PHILOSOPHIE OLOMO P. STANISLAS Page 2 2. Propulsé par Créez votre propre site Web unique avec des modèles personnalisables. Droits et responsabilités. Aperçu du corrigé : Liberté et responsabilité Publié le : 25/7/2004-Format: Zoom. La liberté consiste ainsi à « vivre en harmonie avec la nature », c’est-à-dire de participer de façon consciente et active à la raison universelle. avec les félicitations à l’unanimité. Aperçu du corrigé : Liberté et responsabilité ? Sommaire: 1 Liberté et responsabilité 1.1 Sartre, Situations III, 1969 2 Vidéo : Liberté et responsabilité Liberté et responsabilité Refuser ses responsabilités, c’est finalement vouloir fuir ce qu’on appelle la condition humaine. et liberté. ►Lorsqu’on est garant d’autres, la responsabilité consiste en une prise de décision, au-delà du respect des normes : Sartre prend l’exemple d’un élève qui vient le voir pendant l’Occupation[2] pour savoir s’il doit s’engager dans les FFL ou rester auprès de sa mère affligée. Elles pensent que ce sont elles qui subiront les conséquences des actions des autres. ", "L'éternité a-t-elle un sens pour nous ? La responsabilité devant autrui « vide le Moi de son impérialisme et de son égoïsme ». Cours, corrigés et exercices Pour aller plus loin... > Liberté et responsabilité. Ce précepte d’Epictète peut ici être fructueux à condition de le revisiter : la responsabilité du sage stoïcien siège dans la capacité de pouvoir distinguer ce qui est extérieur à nous, et donc ne dépend pas de nous (sur laquelle nous n’avons pas de pouvoir), de ce qui est intérieur à nous, c’est-à-dire le domaine de nos propres représentations, qui est le véritable terrain d’élection de l’exercice de la liberté humaine : nous avons la possibilité intérieure de les modifier. La liberté, ça ne veut pas dire que vous pouvez faire ce que vous voulez et en faire porter les conséquences au reste de la société. Puis agir sur ce qui est en notre pouvoir, et cesser de désirer l’impossible. Un choix que l’on ne peut prendre que seul, et qui est toujours « sans excuses ». Cependant Sartre repère 3 exceptions: La première est la passion car c'est un sentiment excessif qui est dur à maîtriser. De telles formules interrogent fortement le processus d’individuation lui-même, qui ne peut faire l’économie ni de la nécessité et de la puissance, ni de notre capacité à nous donner notre propre loi, qui n’est pas celle de l’impératif catégorique kantien, mais celle qui consiste à assumer ce que nous sommes et à se construire avec ce par quoi nous sommes passés et ce qui s’est passé en nous. Celle qui est soudée à l’idée d’auteur de ses actes ? Mais en revanche nous sommes nécessairement passifs à tout ce qui nous est extérieur, et nous ne pouvons pas agir dessus. La relation de maître à disciple est-elle dépassée, Existe-t-il des valeurs morales universelles, Démocratie et tradition : quelle (in)compatibilité, En quoi la jalousie intéresse-t-elle la philosophie. Là encore c’est la liberté prométhéenne, celle qui est intiment associée au pouvoir exercé par l’homme sur la nature[8], qui doit être jugulée par l’éthique de cette nouvelle responsabilité vis-à-vis des générations futures devant lesquelles nous devons répondre. La liberté consiste ainsi à « vivre en harmonie avec la nature », c’est-à-dire de participer de façon consciente et active à la raison universelle. Lacan était un grand lecteur de Spinoza, [36] Pierre Zaoui, Les chemins de la philosophie, « Spinoza et la libre nécessité », [37] Nous retrouvons là la formule de Lacan, qui résume selon lui l’éthique de la psychanalyse : « Ne pas renoncer à son désir », [38]En tant que passives, ces joies sont toujours susceptibles de se retourner contre elles, d’où le projet spécifiquement spinoziste de la joie de connaitre comme pensée juste de la puissance), [39] Référence ici au texte de Spinoza précédemment cité sur l’impulsion qui fait rouler la pierre…, [40] 2ème Dissertation de la Généalogie de la Morale. Le paradoxe est total : ce qui s’est produit sous le signe de la promotion de l’autonomie et d’une responsabilité décuplée finit par se traduire par une irresponsabilité collective grandissante. Le développement des techniques nous donne-t-il plus de liberté ? "Penser l'absurde et/ou le tragique de notre condition...", "Peut-on concilier particularismes et universalisme républicain ? Cela n’implique pas toujours que l’on agisse de bon gré, ni que nous désirions les conséquences de l’acte, car nous pouvons aussi avoir une action intentionnelle sous la menace. [2] « L’existentialisme est un humanisme », [3] Dictionnaire de Philosophie, Encyclopédie Universalis, article « responsabilité », [5] Lire à ce sujet le livre deBYUNG-CHUL HAN, « Dans la nuée », [6] « Humanisme de l’autre homme », Emmanuel Lévinas. Il ne s’agit ni de renoncer, ni de s’obstiner, mais de mettre son désir en accord avec la réalité. « Pour ma part, je dis que cette chose est libre et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. C’est précisément cette représentation intellectuelle fortement enracinée dans nos esprits qu’il s’agit d’interroger pour en déceler les éventuelles limites : quel est au juste cette liberté, et comment prendre en compte les déterminismes qui pèsent sur nos actions ? Le Moi ne prend pas seulement conscience de cette nécessité de répondre, comme s’il s’agissait d’une obligation ou d’un devoir particulier dont il aurait à décider, mais il est dans sa position même responsabilité de part en part. Peut-on ôter à l'homme sa liberté ? Selon Fischer, l’indéterminisme causal reviendrait à considérer que la conduite d’un individu serait similaire à ce que produirait un dispositif purement aléatoire de nombres (telle une série de nombres). », dans le compte-rendu du 8ème forum Le Monde Le Mans (1997) intitulé « De quoi sommes-nous responsables ? On peut opposer liberté et déterminisme, qui repose sur le principe de causalité. Qu’est-ce que montre un tel système de responsabilité, basé sur l’engagement cognitif et volitif d’une part, et la capacité de l’agent d’atteindre un certain niveau de prudence et de réflexion ? Essayons maintenant d’approfondir cette question de la responsabilité en montrant comment elle donne lieu à deux conceptions rivales aux enjeux importants quant à la question de savoir quelle est l’origine ou la source véritable de la responsabilité, et par conséquent aussi quant à la place et le sens du libre arbitre dans ces conceptions.
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